Comment choisir un coach éthique et authentique : 7 repères essentiels pour ne pas se tromper
- Marc Breugelmans
- 10 juil.
- 8 min de lecture
Dernière mise à jour : 15 juil.
Une envie d'avancer vers vos objectifs, mais à qui faire confiance ?
On ne cherche pas un coach par hasard.
Il y a, derrière cette démarche, un moment de bascule.
Quelque chose en soi qui dit : "J’ai besoin d’y voir plus clair."
Un tournant, une impasse, une fatigue intérieure ou simplement l’envie d’aller plus loin, de se retrouver.
Et une fois cette décision posée…Commence un tout autre chemin : celui du choix.
Car aujourd’hui, le mot “coach” est partout : coach de vie, coach en confiance, coach bien-être, coach transformationnel, coach intuitif…
Comment s’y retrouver dans cette profusion d’approches, de styles, de promesses ?
Comment distinguer un professionnel engagé d’un accompagnant auto-proclamé ?
Et surtout : comment sentir si cet accompagnement sera bon pour moi ?
Ce n’est pas une mince affaire.
Chercher un coach, c’est chercher un espace de confiance.
Un espace où l’on pourra se déposer, mais aussi se confronter.
Un espace où l’on ne sera ni jugé, ni dirigé, ni poussé…… mais accompagné avec justesse.
Cet article a pour intention de vous guider dans cette recherche.
Non pas en vous disant quel coach choisir,mais en vous donnant des repères concrets, humains, simples, pour reconnaître un coaching éthique, authentique et respectueux de votre liberté.
Coaching : de quoi parle-t-on vraiment ?
Le mot “coaching” est à la mode et comme tout mot populaire, il a été étiré dans tous les sens. Aujourd’hui, on peut être coach en rangement, coach pour animaux, coach en séduction ou en respiration.
Mais si l’on revient à l’essence du métier, le coaching, ce n’est ni un conseil, ni une guidance, ni une forme d’aide.
C’est un espace relationnel.
Un espace volontaire et structuré, dans lequel une personne — le coaché — vient explorer une question, une décision, une impasse, ou parfois une envie plus grande, plus floue, qu’elle ne sait pas encore nommer.
Et en face, il y a un coach.
Non pas un mentor, ni un sachant, encore moins un sauveur.
Mais quelqu’un qui tient un cadre. Quelqu’un qui écoute autrement. Quelqu’un qui ne propose rien, mais qui rend possible l’émergence de ce que vous portiez déjà en vous.
Le coaching, en ce sens, n’est pas un savoir-faire.
C’est d’abord une posture : celle de croire que l’autre est capable. Capable de faire ses propres choix. Capable de se reconnecter à ses ressources. Capable d’agir, s’il comprend ce qui le freine, ce qui l’anime, ce qui l’appelle.
Ce que le coaching vous offre, ce n’est pas une direction à suivre, ni une transformation miraculeuse. C’est un espace pour ralentir, regarder, sentir, décider.
Un espace pour reprendre les rênes... et parfois, pour changer d’angle, de rythme ou de cap.
Il n’y a pas de modèle unique, pas de formule magique.
Mais il y a un engagement : celui d’un professionnel à vos côtés, qui vous accompagne sans vous influencer, vous soutient sans vous pousser, vous écoute sans interpréter ce que vous lui dites.
C’est cela, l’art du coaching et c’est ce qui fait réellement toute la différence.

Un coaching éthique, c’est quoi ?
L’éthique n’est pas un supplément d’âme. Ce n’est pas une clause ajoutée à la fin d’un contrat. Ce n’est pas non plus un principe qu’on arbore en slogan pour se distinguer dans un marché saturé.
En coaching, l’éthique est une boussole invisible. Elle ne se voit pas toujours mais elle se ressent.
C’est elle qui fait qu’on se sent libre dans une séance : jamais influencé, jamais jugé, jamais dirigé.
Simplement… accueilli, entendu, respecté dans ce que l’on est.
Un coach éthique n’a pas de plan pour vous. Il ne vous pousse pas à changer de vie, à aller plus vite, ou à voir les choses comme lui. Il ne glisse pas ses croyances derrière des phrases anodines. Il n’oriente pas subtilement votre pensée en se croyant bienveillant. Il vous offre un espace réellement neutre, sans projection ni agenda caché.
Car dès l’instant où un coach vous conseille, vous oriente ou vous induit un modèle comme étant “la bonne voie”, il n’est plus en train de vous accompagner.
Il est en train de reprendre les commandes à votre place.
Un coaching éthique repose sur un contrat clair, mais aussi sur une posture intérieure exigeante et humble :
– Celle de ne pas savoir pour l’autre
– Celle de ne pas chercher à convaincre, même subtilement
– Celle de ne pas avoir besoin d’être utile pour exister
– Celle de connaître les limites de son champ d’action — et de vous orienter ailleurs si le besoin dépasse le cadre du coaching
Et c’est là qu’est le paradoxe : plus un coach est éthique, moins vous le sentez présent comme “acteur” et plus vous vous sentez, vous, pleinement là, autorisé à être, penser, explorer, décider.
Un coaching authentique, c’est être vrai.
Dans un monde où l’image prime, où les modèles d’accompagnement se multiplient, où certains formats “clé en main” promettent des résultats en 5 étapes…… l’authenticité du coach devient un repère précieux.
Mais attention : être authentique ne veut pas dire tout dire.
Ce n’est pas se confier. Ce n’est pas se raconter. Et ce n’est surtout pas devenir “transparent” sous couvert de sincérité.
Un coach authentique, c’est avant tout un coach qui reste lui-même.
Pas un “super coach”.Pas un modèle copié.Pas une version édulcorée de ce qu’il croit qu’il faut incarner.
C’est quelqu’un qui ne joue pas à être neutre, inspirant ou détaché.
C'est quelqu’un qui s’engage dans la relation avec ce qu’il est, tel qu’il est — tout en tenant pleinement sa posture de coach.
Un coach peut être doux, tranchant, intuitif, méthodique, imagé, concret…Il peut s’exprimer avec les mains, utiliser des métaphores, du silence, de l’humour, de la précision.
Mais il ne joue pas un rôle.
Il ne cherche pas à ressembler à tel ou tel autre coach, ni à cocher les cases d’un “bon coaching” tel que défini par une méthode extérieure.
Il a pris le temps de s’approprier les bases, les outils, la posture…Et il les habite à sa manière. Une manière qui lui ressemble, sans jamais déborder du cadre.
Et c’est cela, au fond, qui fait qu’on se sent bien accompagné : quand on sent que derrière le professionnalisme, il y a une personne et non un costume ou une façade.
Comment choisir un coach éthique et authentique : 7 repères essentiels pour ne pas se tromper
Quand l’instinct ne suffit pas, la conscience éclaire.
Il y a des rencontres qui tombent juste. On ne sait pas toujours pourquoi, mais quelque chose résonne.
Et puis, il y a celles qui séduisent au début… mais qui, peu à peu, nous enferment, nous dévient, ou nous figent.
Chercher un coach, ce n’est pas seulement chercher un professionnel : c’est chercher une relation juste, un espace à la fois solide et vivant qui nous aide à devenir plus lucide, plus libre, plus pleinement soi.
Et cette qualité relationnelle ne se mesure pas au CV, ni aux techniques, ni au nombre de followers. Elle se ressent. Elle se questionne.
Voici quelques pistes — des questions à vous poser — pour affiner ce ressenti, et choisir un coach qui ne vous prend pas en main… mais vous redonne la vôtre.
🔹 1. Est-ce que je comprends le cadre dans lequel je m’engage ?
Un cadre clair, c’est la base de toute relation saine.
Est-ce que je sais ce qui est prévu : durée, fréquence, tarifs, confidentialité, liberté d’arrêter ?Est-ce que je sens que ce cadre me protège, sans me contraindre ?
Et est-ce que le coach lui-même le porte avec simplicité et solidité, ou l’évite, le contourne, le floute ?
🔹 2. Est-ce que le coach me semble à l’aise… avec mes résistances ?
Un bon coach ne cherche pas à me faire avancer coûte que coûte.
Il sait que parfois, le “non” est un passage.
Est-ce que je sens que je pourrais dire : “Je ne suis pas prêt”, “Je ne veux pas aller là”, “Je ne comprends pas”… sans me sentir jugé, ni poussé ?
Un coach aligné ne craint pas le doute.
Il l’accueille comme un moment de vérité et en fait une opportunité pour son client.
🔹 3. Est-ce que le coach me parle de moi, ou de lui ?
Dans une première séance ou un appel exploratoire, à quoi le coach consacre-t-il son attention ? Est-ce qu’il me raconte ses formations, ses outils, son chemin… ou est-ce qu’il me laisse de la place ? Est-ce qu’il m’écoute vraiment ? Est-ce que ses questions ouvrent un espace, ou me dirigent déjà vers une méthode, une solution, un diagnostic ?
Un bon coach ne cherche pas à briller.Il cherche à vous faire émerger.
🔹 4. Est-ce que je sens que j’aurai de la place pour exister dans cette relation ?
Ce n’est pas toujours visible tout de suite, mais parfois, on sent que la relation est déséquilibrée : trop de conseils. trop d’interprétations, trop d’énergie.
Est-ce que je sens que je vais pouvoir respirer, parler, penser, évoluer à mon rythme ?
Ou est-ce que je vais devoir me conformer à ce qu’on attend d’un “bon coaché” ?
🔹 5. Est-ce que cette relation m’invite à reprendre ma responsabilité ?
C’est une question clé.
Un bon coach ne fait pas pour vous. Il vous ramène à vous, encore et encore.
Non pour vous culpabiliser mais pour que vous puissiez retrouver votre capacité de choix, d’action, de conscience.
Si je ressors d’une rencontre en me sentant victime du monde alors ce n’est pas du coaching.
🔹 6. Est-ce que je ressens un lien… sans attachement ?
C’est peut-être l’un des signaux les plus fins, mais les plus révélateurs.
Je peux ressentir de la confiance, de la sécurité, une envie de m’investir dans la relation mais est-ce que je ressens aussi que je pourrai m’en détacher au bon moment, sans avoir peur de perdre quelque chose de vital ?
Un bon coaching crée de l’autonomie, pas de la dépendance affective ou symbolique.
🔹 7. Et, très simplement : Est-ce que je me sens plus proche de moi après cet échange ?
Pas forcément “mieux”. Pas forcément “boosté”.
Mais plus relié, plus centré, plus clair, même dans mes doutes.
Si je ressors d’un premier contact avec une sensation de recentrage, alors c’est peut-être un signe. Pas une garantie mais c'est déjà un bon début.
Faites-vous confiance… et osez poser vos questions
Chercher un coach, ce n’est pas simplement chercher une solution à un problème.
C’est souvent plus subtil que cela. C’est répondre à une forme d’appel intérieur, une envie de se réaligner, de faire le point, d’avancer autrement.
Et face à cette envie, il est naturel de vouloir bien choisir.
Mais ce choix ne se fera pas dans les mots les plus séduisants, ni dans les promesses les plus alléchantes.
Il se fera dans un espace plus fin : celui de votre ressenti.
Est-ce que je me sens en confiance ?
Est-ce que je me sens respecté ?
Est-ce que je sens que l’on va m’accompagner sans me prendre en main ?
Est-ce que je sens que je vais pouvoir me retrouver… au lieu d’apprendre à devenir quelqu’un d’autre ?
Si vous êtes capable de vous poser ces questions, alors vous êtes déjà sur le chemin.
Et si le doute persiste, posez vos questions au coach. Osez.
Un coach aligné ne craindra jamais la clarté.
Il ne fuira pas votre discernement car il a le même intérêt que vous : une collaboration fructueuse.
Marc Breugelmans,
J'allume les étoiles de votre potentiel pour que vous puissiez devenir le leader de votre galaxie et oser votre différence




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